Une attaque à la bombe artisanale menée samedi 23 octobre contre un restaurant populaire du quartier de Komamboga, situé dans le nord de la capitale Kampala en Ouganda, a fait au moins deux morts et de nombreux blessés, selon la police qui a évoqué un «acte de terrorisme intérieur» dans un communiqué publié sur Twitter.
A s’en tenir aux propos du porte-parole de la police, Fred Enanga, les assaillants auraient fait exploser un sac en plastique, placé sous une table du restaurant et contenant des clous et des morceaux de métal, «peu après avoir quitté l’endroit».
«Tout indique qu’il s’agit d’un acte de terrorisme intérieur » a-t-il laissé entendre, tout en restant silencieux sur l’identité des auteurs présumés de l’attentat et sur leurs motivations.
De son côté, le président Yoweri Museveni a promis, dimanche, que ces auteurs seront retrouvés. « Il semble s’agir d’un acte terroriste, mais nous en retrouverons les auteurs », a-t-il affirmé sur Twitter, invitant les citoyens à ne pas céder à la panique.
« La population n’a aucune crainte à avoir, nous viendrons à bout de cette criminalité comme nous sommes venus à bout des autres, commises par des porcs qui ne respectent pas la vie humaine », a-t-il poursuivi.
Les deux victimes sont une jeune serveuse de 20 ans et un homme décédé au cours de son transfert à l’hôpital. La zone touchée, qui abrite de nombreux restaurants, a été fermée à la circulation, pendant que la police et une équipe de déminage s’attèlent à élucider les « véritables circonstances » de l’explosion.
L’attentat s’est produit pratiquement deux semaines après un attentat à la bombe contre un poste de police dans le quartier de Kawempe, proche de Komamboga, revendiqué par l’organisation Etat islamique (EI).