Le ministre ivoirien des Finances, Adama Coulibaly, en visite à Paris, a signé mercredi avec son homologue français, Bruno Le Maire, le troisième «contrat de désendettement et de développement» (C2D) au profit de la Côte d’Ivoire d’une valeur de 1,144 milliard d’euros (751 milliards de francs CFA).
Autrement dit, ce montant dû par la Côte d’Ivoire à la France sera transformé en don et servira au financement des projets catégorisés en trois axes, notamment les programmes pour l’éducation, la formation, l’emploi et la santé ; les projets en matière de développement urbain et d’agriculture ; ainsi que l’appui à la gouvernance des institutions publiques.
Ces projets entrent dans le cadre des priorités du gouvernement ivoirien, conformément au Plan national de développement de la Côte d’Ivoire pour 2021-2025.
Paris s’évertue dans sa stratégie d’aider les pays africains à se développer, surtout après la crise relative à la pandémie de Covid-19 qui a fait écrouler plusieurs économies à travers le monde. La mise en œuvre et le suivi du contrat seront assurés par l’Agence française de développement (AFD).
Les deux premiers contrats entre la France et la Côte d’Ivoire, concernant la conversion de dette en programmes de développement et de lutte contre la pauvreté, représentent une enveloppe de 1,755 milliard d’euros.
Dix-huit pays ont déjà bénéficié des C2D avec la France. Ce mécanisme, qui a pour objectif de soulager les pays endettés, tire son origine dans la reconnaissance, par la communauté internationale, de l’effet négatif de la dette sur les perspectives de développement des « pays pauvres très endettés » (PPTE).