Les Etats-Unis et la France, deux membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, ont réaffirmé ce vendredi à New-York, leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie comme solution “sérieuse, crédible et réaliste” au différend régional autour du Sahara marocain.
“Nous continuons à considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste”, pour satisfaire les aspirations des populations de la région à “un avenir pacifique et prospère”, a déclaré l’ambassadeur Richard Mills, représentant permanent adjoint des Etats-Unis auprès de l’ONU.
“En soutien à l’Envoyé personnel (Staffan de Mistura), les États-Unis continueront à mener des consultations privées sur la meilleure façon de parvenir à une solution réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable du différend, fondée sur le compromis”, a souligné le diplomate américain, peu après l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2602 prorogeant d’une année, le mandat de la MINURSO, tout en consacrant, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara.
Les Etats-Unis exhortent également toutes les parties “à démontrer leur engagement en faveur de la paix en s’engageant dans le processus politique sans conditions préalables et de bonne foi”, a ajouté le diplomate américain.
Il a en outre souligné que la nomination de Staffan de Mistura comme Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara “offre une occasion, qui n’a que trop tardé, de revitaliser le processus politique mené par les Nations unies et de permettre aux parties de franchir un cap sur la voie d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies”.
De son côté, le représentant permanent de la France auprès de l’ONU, Nicolas de Rivière a affirmé vendredi devant les membres du Conseil de sécurité, que « la France considère le plan d’autonomie marocain de 2007 comme une base sérieuse et crédible » pour le règlement de ce différend territorial.
Tout en appelant au « respect du cessez-le-feu », a-t-il ajouté, la France insiste sur le « rôle essentiel » de la MINURSO « pour limiter le risque d’escalade et pour la stabilité de la région ».
La France a elle aussi exprimé son plein soutien au nouvel émissaire de l’ONU, Staffan de Mistura, ajoutant que «sa prise de fonction, le 1er novembre, doit permettre de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable conformément aux résolutions de ce Conseil”.