La Banque mondiale (BM) a signé ce vendredi 29 octobre, avec le Togo, un accord de financement de 120 millions de dollars (environ 68 milliards FCFA) destiné à financer en partie le projet régional du corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey dans le cadre de l’intégration de la sous-région.
La convention a été signée par le ministre togolais de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, et la directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Togo, la Côte d’Ivoire et la Guinée, Coralie Gevers, en présence du président togolais, Faure Gnassingbé et du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana.
Ce corridor routier, long de 1.065 km, devrait contribuer à faire du Togo un hub logistique et de services au niveau de la sous-région, à s’en tenir aux propos relayés sur le portail gouvernemental de la République togolaise.
L’accord favorise, en effet, la mise en œuvre de plusieurs actions sur le territoire togolais. Outre le fait que le tracé du corridor traverse certains sites stratégiques (Port Autonome de Lomé, Plateforme Industrielle d’Adétikopé, …), il est prévu, entre autres, dans le cadre du projet, la réhabilitation de quelques infrastructures routières, la construction d’un centre de casse de véhicules, ainsi que de parkings le long du corridor, ou encore la mise en place d’un système d’information intelligent.
In fine, «l’importance stratégique du projet, c’est de contribuer au développement des relations économiques, faciliter la circulation des biens et des services, et par conséquent, accélérer le développement de ces trois pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest » (CEDEAO), a fait savoir Ousmane Diagana.
Le projet régional du corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey est placé sous la tutelle des ministères des transports des trois pays concernés. Un mémorandum d’entente a été déjà signé entre eux dont les termes devraient garantir l’harmonisation et la coordination du projet.