Le ministre chargé des Renseignements sud-africain a publié ce mercredi 25 Février un communiqué condamnant la fuite de documents secrets publié la chaine Qatarie Al-Jazeera.
Une affaire dénommé « Spycables » prends depuis quelques jours une ampleur sans pareil en Afrique du sud et qui d’ailleurs embarrasse le gouvernement fait état d’une fuite de documents secrets.
Le communiqué assure que cela porte atteinte à la sécurité de l’Etat et à ses relations diplomatiques. Le ministre a par ailleurs indiqué qu’une enquête a été ouverte. Le Ministre de la Sécurité d’Etat David Mahlobo s’est quant à lui dit avoir noté ses fuites avec inquiétude.
Ils proviennent de l’agence de renseignement sud-africaine (SSA). Ils touchent toute une série de sujets et concernent les relations de l’Afrique du Sud avec le reste du continent.
Ils révèlent de façon pertinente que la vie de la présidente de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, était menacée juste après son élection. Ils décrivent la coopération entre l’Afrique du Sud et l’Ethiopie pour assurer sa sécurité à Addis-Abeba.
Ils font également état des soupçons de l’Ethiopie envers le Soudan et d’autres pays africain comme le Rwanda pour l’espionnage de ses opposants, le Zimbabwe pour la surveillance d’ONG et le Cameroun pour la surveillance d’activiste en exile à Pretoria.
Concernant le reste du monde, ces documents, révèlent les activités de l’Iran en Afrique du Sud. Téhéran aurait tenté d’utiliser Pretoria pour essayer de contourner l’embargo dont elle fait l’objet.
Ils font aussi état de rencontres entre l’ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, et des officiels iraniens pour obtenir de l’aide pour leur programme nucléaire.
Ils révèlent que les renseignements britanniques surveillaient les activités de l’Iran en Afrique du Sud. Enfin Ils dévoilent également qu’Israël a menacé Pretoria pour son boycott de produits israéliens.
En Afrique du Sud, on ne parle plus que « Spycables » la plus importante fuite de documents de la SSA en vingt ans.