Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, lundi 8 novembre dans un communiqué, un accord convenu avec la République du Congo, qui reste à être approuvé par son Conseil d’Administration (CA).
Il s’agit d’« un programme de trois ans au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) pour aider le pays à maintenir la stabilité macroéconomique et impulser une reprise économique dans le contexte de la pandémie », souligne le document.
Cette annonce intervient après une mission virtuelle de l’institution, effectuée auprès des autorités congolaises du 7 au 15 octobre puis le 4 novembre passé.
L’économie congolaise a été durement frappée par la crise sanitaire, consécutive à la pandémie de Covid-19, et par la baisse des cours de l’or noir. Le Congo dépend en grande partie de la manne pétrolière qui représente 90% de ses exportations et 50% de ses revenus.
Le FMI va intervenir, si le CA donne son accord, pour donner un coup de pouce à l’activité économique qui reprend lentement son envol, grâce, entre autres, à la hausse des prix du pétrole, au programme d’expansion de l’agriculture et à l’exploitation minière.
Brazzaville se soumettra, sans surprise, à des réformes, négociées par les deux parties, qui conditionneront le décaissement progressif des ressources. La bonne gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption figurent parmi les exigences du FMI.
L’institution de Bretton Woods prévoit une contraction du PIB réel de -0,2 % en 2021 et une croissance de 2,4 % en 2022, au Congo-Brazzaville.