Une trentaine de présidents et de chefs de gouvernement devraient prendre part, du 11 au 13 novembre, au Forum de Paris sur la Paix, dont nombreux dirigeants venant d’Afrique (Egypte, Nigeria, Sénégal, Côte d’Ivoire Liberia, Botswana…).
Au total, 450 participants sont attendus en présentiel et environ 15.000 personnalités y participeront en mode virtuel, a précisé la présidence française. Des dirigeants d’organisations internationales et d’entreprises ou encore des ONG sont de la partie.
L’événement qui est à sa quatrième édition, tournera autour de la réduction des fractures mondiales, dans le contexte post-Covid-19, notamment les questions relatives à la santé, au climat et au numérique.
Les travaux seront officiellement lancés dans la soirée de ce jeudi par le président français, Emmanuel Macron et la vice-présidente américaine, Kamala Harris, à la Grande Halle de la Villette à Paris.
Ce Forum avait été initié en 2018 par Macron, et se veut, d’après l’Elysée «un évènement récurrent, international, multi-acteurs (Etats, société civile, ONG, entreprises) afin de répondre aux grands défis actuels pour la paix dans toutes ses acceptions».
L’objectif « est de fournir une plateforme où se rencontrent les Etats mais aussi les autres acteurs sur des tas de sujets comme le climat, la santé, l’économie sociale et solidaire, les questions numériques », explique Justin Vaïsse, directeur général du Forum.
La tenue de ce forum coïncidera avec une conférence internationale sur la Libye qui se tiendra ce vendredi 12 novembre à Paris, à quelques semaines de la présidentielle prévue pour le 24 décembre.
Ce scrutin et les législatives, programmées un mois plus tard, devraient permettre à la Libye de tourner la page d’une décennie de chaos depuis la chute du régime du président Mouammar Kadhafi en 2011.