Les familles des victimes du crash du Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines, survenu en mars 2019, recevront des indemnisations de la part du constructeur aéronautique américain Boeing, en vertu d’un contrat passé entre les deux parties.
Le vol 302 à destination de Nairobi s’était écrasé six minutes après son décollage de l’aéroport d’Addis-Abeba, tuant 157 personnes originaires de 35 pays. L’avionneur a reconnu sa responsabilité dans l’accident, selon l’AFP citant des documents juridiques déposés mercredi auprès d’un tribunal de Chicago.
Toujours d’après l’Agence française, «Boeing s’est engagé à s’assurer que toutes les familles qui ont perdu des proches dans des accidents soient entièrement et justement dédommagées». Reste à évaluer des «montants de compensations justes et raisonnables en fonction des preuves présentées», tel que prévu par l’accord.
Les principaux avocats des familles, Robert Clifford, Steven Marks et Justin Green, ont salué, dans un communiqué, un accord «historique» et une «étape importante pour les proches dans leur quête de justice contre Boeing».
Soulignons que cet accident avait été précédé, quelques mois plus tôt, par un autre crash impliquant un autre Boeing 737 MAX de Lion Air en Indonésie, qui s’était écrasé en octobre 2018, avec à l’affiche 189 morts.
A la suite de ces deux incidents, plusieurs compagnies aériennes avaient dû immobiliser au sol des modèles 737 MAX, provoquant une véritable crise dans l’histoire du constructeur américain.
Boeing a présenté, par la voix de son porte-parole, ses «plus sincères condoléances aux familles de tous ceux qui ont perdu la vie sur le vol 610 de Lion Air et le vol 302 d’Ethiopian Airlines».
L’avionneur américain a assuré avoir réalisé, depuis les accidents, «des changements significatifs en tant qu’entreprise, et sur le design du 737 MAX, pour s’assurer que des accidents comme ceux-là ne se produisent plus jamais».