La société privée russe Wagner a perdu un de ses hélicoptères de combat, qui s’est écrasé dans la matinée du lundi 22 novembre à Bangui, la capitale de la Centrafrique.
D’après les premières informations véhiculées à travers les réseaux sociaux, l’appareil, en mission de coopération militaire, revenait des villes de la province.
L’incident s’est produit juste après le décollage à partir du camp de Roux où il a fait une escale. L’avion serait tombé dans le fleuve Oubangui. Les membres de l’équipage ont été secourus par des piroguiers, mais deux sont gravement blessés.
Les avis divergent encore quant à la cause du crash, entre un problème technique dans l’appareil et les mauvaises conditions météorologiques.
Des centaines de paramilitaires russes sont déployés en Centrafrique où ils mènent depuis décembre 2020, une vaste contre-offensive aux côtés de l’armée nationale, contre des groupes rebelles qui menacent le régime au pouvoir à Bangui.
Des enquêtes menées par un groupe d’experts de l’ONU accusent les paramilitaire de Wagner de «graves violations des droits humains» commises à l’encontre des civils. Après avoir longtemps rejeté ces faits, Bangui avait reconnu, le 1er octobre passé, les crimes et actes de torture commis par les «instructeurs russes».
Le ministre centrafricain de la justice avait alors présenté à la presse le rapport d’une Commission d’enquête spéciale ordonnée par le président Faustin Archange Touadéra après la sortie du rapport de l’ONU.