Le Parlement ghanéen a dit non au projet de budget 2022 de l’Etat, présenté vendredi 26 novembre à Accra, par le ministre des Finances, Ken Ofori-Atta, en raison de l’introduction d’une taxe de 1,75 % sur toutes les transactions financières électroniques.
Les députés de l’opposition ont voté en absence de leurs collègues de la mouvance présidentielle qui ont choisi de boycotter la plénière après des débats houleux.
Cette taxe, qui devrait entrer en vigueur dès février de l’année prochaine, va surcharger les Ghanéens et sera un frein aux investissements et au développement du secteur privé, a estimé un député de l’opposition, Haruna Iddrisu.
Mais pour le gouvernement, la mesure, qui touchera entre autres, les paiements d’argent mobile et les transferts bancaires, aiderait à réduire le déficit du PIB et à élargir la base fiscale.
La question sera à nouveau à l’ordre du jour de la nouvelle plénière qui se tiendra ce mardi 30 novembre.