« Le Maroc est considéré comme le seul pays qui se rapproche des standards européens en matière de vaccination, avec 60 % de taux de vaccination, tandis que l’Algérie n’a vacciné que 11% de sa population », selon France Info.
Revenant sur la découverte du nouveau variant baptisé « Omicron », la radio a dressé un bilan qui reflète le niveau de vaccination réalisé pour chaque pays africain.
Au regard des risques liés à la pandémie, notamment l’apparition d’un nouveau variant dangereux, la presse étrangère souligne que « les autorités algériennes sont en train de jouer avec le feu, en demeurant passives et en refusant de renforcer le taux de couverture vaccinale ».
Selon un site algérien, « à peine 6 millions d’Algériennes et d’Algériens sont entièrement vaccinés ».
Face à ce constat, le média a soutenu que « le pays court à sa perte et risque de se retrouver dans l’obligation de confiner, fermer ses frontières et restreindre les activités économiques ou sociales pour faire face aux futures vague ».
Avec des ordres incohérents et un relâchement des autorités sanitaires algériennes, un stock de 13 millions de doses serait déjà périmé d’après le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid.
Selon le ministère de la Santé, il y a seulement 5 millions d’Algériens qui sont totalement vaccinés et 6 millions autres mono-vaccinés (ils n’ont pris qu’une dose).
Le risque pourrait être plus élevé, selon la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), en cas d’une nouvelle vague de contamination.
Pour le président de cette organisation, Mostafa Khiati, l’Algérie « est loin d’avoir une immunité de groupe ».
« Nous avons aujourd’hui 12 à 13 millions de personnes qui pourraient être exposées et donc payer un lourd tribut à la prochaine vague. Je pense qu’on a encore quelques semaines pour, peut-être, rattraper et inverser la situation s’il y a une campagne de sensibilisation intensive », a-t-il indiqué, dans une déclaration rendue publique dimanche.