Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays du G5 Sahel (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) se sont réunis dimanche 5 décembre à Nouakchott, en Mauritanie, pour discuter des enjeux de développement et prendre des résolutions susceptibles d’améliorer l’éducation des enfants et des jeunes dans la sous-région.
Ils ont publié, à l’issue de leur rencontre, une déclaration commune dite la «Déclaration de Nouakchott», qui constitue un cadre de référence pour la priorisation et la coordination de leurs politiques, pratiques et actions dans le domaine de l’éducation durant les années à venir.
Ces personnalités ont exprimé leurs « sincères remerciements » à l’attention de leurs partenaires en développement pour les actions déjà mises en œuvre et leur engagement au service de l’éducation de la jeunesse de la sous-région du Sahel.
« Un enseignement de qualité pour toutes et pour tous constitue pour notre région le fondement d’un avenir où la prospérité est durable et profite à chacun. Un développement durable et équitablement partagé requiert des citoyennes et citoyens qui bénéficient d’une scolarisation en prise sur nos besoins et nos réalités, dans un monde qui évolue tous les jours », ont-ils affirmé.
Ils ont estimé également qu’un système éducatif performant augmente la productivité et l’emploi, et mène à de meilleurs résultats en matière de santé, de fonctionnement des institutions publiques, et de préservation de la paix.
Les cinq pays ont défini trois objectifs fondamentaux à prioriser, notamment consolider les acquis en matière d’accès à l’école à travers un investissement en infrastructures, augmenter la participation des filles à l’enseignement secondaire, ainsi que renforcer les compétences de base des jeunes adultes qui ont quitté l’école, y compris l’alphabétisation.
Les aspects financiers ont été également débattus, sans oublier le contexte actuel marqué par la pandémie de la Covid-19 et la crise sécuritaire dans la sous-région.
«Nous confirmons (…) notre engagement en faveur d’une coopération régionale où les coûts comme les bénéfices sont équitablement partagés», ont déclaré les dirigeants des cinq pays du G5 Sahel.