La dernière étape des travaux des Assises nationales de la refondation se tiendront à partir de ce lundi et jusqu’au 30 décembre au Centre international de conférence de Bamako.
Ces assises sont censées faire la synthèse des différentes propositions recueillies depuis 20 jours à travers le pays. Différentes recommandations de réforme sur la sécurité, la gouvernance, la justice, la paix et la cohésion sociale seront à l’étude.
Cette large consultation lancée auprès des populations par les autorités maliennes veut entendre des recommandations sur la gestion de l’État, notamment avec l’organisation de futures échéances électorales et un possible prolongement de la période de transition.
Néanmoins, de nombreux partis politiques, d’associations et des groupes armées signataires des accords de paix de 2015 boycottent ces assises depuis le départ pour des désaccords sur l’organisation et le mode de consultation.
Ces assises seront scrutées par les partenaires du Mali notamment la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui prône à l’instar de la communauté internationale, un retour rapide à l’ordre constitutionnel sous peine de sanctions contre le Mali et ses dirigeants actuels.
De son côté, le colonel Assimi Goïta, président de la transition, s’est engagé à fournir un chronogramme détaillé du reste de la transition au terme de ses rencontres.
Par ailleurs, le Mali a démenti tout déploiement de mercenaires du sulfureux groupe paramilitaire russe Wagner, annoncé par une quinzaine de puissances occidentales impliquées dans la lutte antijihadiste dans ce pays sahélien.
Une quinzaine de pays occidentaux avaient annoncé jeudi dans un communiqué conjoint, le déploiement au Mali, avec l’aide de Moscou, du groupe Wagner, dénonçant l’implication de ces mercenaires qui interviennent déjà en Ukraine, en Syrie, en Libye et dans plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne.