Onze militaires burkinabè ont été blessées et 29 «terroristes neutralisés» samedi lors d’une attaque contre des unités des forces de défense et de sécurité dans le nord-ouest du Burkina Faso, a annoncé dimanche l’armée.
Samedi dernier, «des positions d’unités militaires et de gendarmerie en mission de contrôle de zone dans la localité de Gomboro» dans la région de la boucle du Mouhoun, «ont été la cible d’une attaque menée par des individus armés», indique un communiqué de l’état-major des armées.
«Les combats ont causé des blessures à 11 militaires qui ont été pris en charge. La riposte et la contre-offensive des unités ont permis de neutraliser 29 terroristes et de récupérer un important lot de matériels de combat parmi lesquels de l’armement, des moyens roulants et des moyens de communication», précise le texte.
Plusieurs fusils d’assaut AK-47 et PKM, une quarantaine de chargeurs, un lance-roquette RPG7, une dizaine de motos, des radios pour la communication et des téléphones portables ont été également saisis.
Le chef d’état-major des Armées, le général Gilbert Ouédraogo, a «félicité les unités pour ces résultats obtenus» et «les encourage à maintenir les efforts afin de ramener la quiétude dans les zones en proie à la menace terroriste», ajoute le communiqué.
Le Burkina Faso fait face depuis 2015, à des attaques jihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l’est, proches du Mali et du Niger, pays également confrontés aux opérations de groupes jihadistes armés.
Ces attaques, souvent couplées à des embuscades et attribuées à des mouvements jihadistes affiliés au groupe État islamique et à Al-Qaïda, ont fait plus de 2.000 morts et contraint plus de 1,4 million de personnes à fuir leurs foyers.