Un nouveau variant du coronavirus a été découvert dans le sud de la France début décembre 2021 et aurait une origine camerounaise.
La mutation aurait été retrouvée chez une personne qui revenait d’un séjour au Cameroun et qui aurait contaminé au moins douze personnes ; une version qui provoque des réactions sur les réseaux sociaux, particulièrement chez des internautes qui clament le manque de preuves.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé cette nouvelle mutation, baptisée provisoirement B.1.640.2, parmi les « variants sous surveillance ».
Pour certains scientifiques, ce nouveau variant ne devrait pas susciter des inquiétudes tant qu’il ne prend pas le dessus sur Omicron ou Delta. Il « n’a pas l’air de se propager pour le moment. Il semble donc être un de ces variants, parmi beaucoup d’autres dont on n’entend pas parler car ils n’émergent pas», selon Samia Hurst, professeure à l’Université de Genève et vice-présidente de la task force scientifique de la Confédération, s’exprimant mardi lors d’un point de presse.
« Il doit être surveillé, comme d’autres variants semblables, mais il ne semblerait pas qu’il y ait des raisons d’être particulièrement inquiet face à celui-là aujourd’hui », a-t-elle poursuivi.
En tout cas, d’aucuns espèrent que cette nouvelle découverte ne perturbera pas la Coupe d’Afrique des Nations qui démarre le 9 janvier prochain au Cameroun. Déjà, à cause du variant Omicron, certains clubs européens réclamaient le report de l’événement, menaçant même de ne pas libérer les joueurs internationaux.
Mais Yaoundé multiplie les opérations pour démontrer que tout est prêt sur le plan sanitaire. Mi-décembre, le Centre des opérations d’urgence de santé publique a présenté un protocole sanitaire qui sera suivi dans les cinq villes hôtes de la compétition (Yaoundé, Douala, Bafoussam, Garoua et Limbé). Aussi bien les joueurs que les spectateurs seront soumis aux mesures prises.