Les pays membres de l’Opep, la Russie et autres pays exportateurs ont décidé, mardi 4 janvier à l’occasion de la 24ème réunion ministérielle tenue à Vienne en visioconférence, de l’augmentation de la production pétrolière totale de 400.000 barils par jour en février prochain, selon un communiqué publié à l’issue de la rencontre.
Il s’agit d’une décision qui avait été prise par le passé et qui intervient « au vu des fondamentaux actuels du marché pétrolier et du consensus sur ses perspectives », souligne le document.
Les 23 pays de l’Opep+ (13 membres de Opep et 10 pays producteurs non-membres) ont estimé que l’impact du variant Omicron de Covid-19, apparu fin novembre, sera faible sur l’économie mondiale. En effet la vague de cette mutation n’a pas, jusqu’à présent, impacté les cours du baril qui se situent entre 75 et 80 dollars le baril ces derniers temps. Mardi après-midi, le baril de Brent a dépassé les 80 dollars.
La hausse de 400.000 barils par jour représente une augmentation d’environ un demi-pourcent de l’offre mondiale du brut.
Rappelons que la République du Congo a pris la présidence tournante de l’OPEP pour cette année 2022. Durant son mandat, Brazzaville veut mettre en avant le dialogue entre les producteurs de pétrole et les consommateurs pour le besoin de mettre en confiance le marché quant aux décisions de l’organisation.
C’est ce qu’a laissé entendre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua lors d’un point de presse tenu mardi. « Nous agissons sur l’offre et la demande. En même temps que nous agissons sur l’offre, nous regardons aussi la demande. C’est pour cela, qu’il faut tenir ce dialogue entre les producteurs et les consommateurs. La présidence congolaise devra créer les conditions pour que le marché soit rassuré par les décisions de l’OPEP », a-t-il indiqué.