Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a publié un rapport dans lequel il fait mention de 801 violations et atteintes aux droits de l’homme répertoriées en novembre 2021 sur le territoire de la République démocratique du Congo (RDC), souligne un communiqué publié vendredi 7 janvier sur le site Internet de l’ONU.
Ce chiffre a connu une augmentation de plus de 60% comparativement au mois d’octobre 2021 qui avait enregistré 498 violations, selon le rapport.
Le BCNUDH attribue un grand nombre d’atteintes aux droits de l’homme aux groupes armés Nyatura, ADF, FDLR, présents dans le Nord-Kivu et CODECO en Ituri, deux provinces à l’Est du pays. Tous ces mouvements seraient responsables de 61% de l’ensemble des violations documentées en novembre.
Le reste, soit 39%, est attribué aux agents de l’Etat, aux Forces armées de la RDC (FARDC), à la police et à l’Agence nationale des renseignements (ANR). Les FARDC auraient commis le plus grand nombre de violations parmi les différentes parties prenantes au conflit.
Le Nord-Kivu et l’Ituri sont placés depuis 8 mois sous l’état de siège, mais cette mesure exceptionnelle, décrétée par le président Félix Tshisekedi pour tenter de mettre fin à l’insécurité, ne parvient pas à enrayer les violences de la part des groupes armés, ni empêcher les massacres des civils, déplorent des ressortissants et responsables locaux.