Plus de 480 ONG contre « la vie chère » réunies au sein de la Confédération syndicale du Burundi (Cosybu) a menacé ce mardi 3 mars d’une grève générale.
Ce collectif avait déjà prévu d’une éventuelle grève mais annoncé pour le 20 mars, cependant ce mardi la menace a été annoncé pour ce jeudi, malgré l’apaisement du président Pierre Nkurunziza, attendant de trouver des réponses à leurs exigences.
Le porte-parole du gouvernement, Léonidas Hatungimana, avait même rassure que des membres du gouvernement travaillaient à des solutions. Seulement voilà, le collectif trouve la réaction du gouvernement tardive et insuffisante.
D’ailleurs il estime que des réponses claires doivent être donné à leurs questions et comme ce n’est pas le cas, il a donc appelé la population burundaise de répondre massivement à cet appel à la grève générale à partir de jeudi, a lancé Gabriel Rufyiri, l’un des leaders du collectif.
Dès l’annonce de cette grève ce mardi, environ 1000 nouvelles ONG regroupant des jeunes, des femmes et le syndicat des travailleurs du transport ont appelé leurs membres à répondre massivement à cet appel.
Les augmentations de taxes sur les télécommunications mobiles qui sont intervenues dans le budget 2015, le niveau toujours élevés des prix des produits pétroliers impactant le transport, et enfin le hausse des prix des produit de grande consommation tels le riz, la viande, le mais sont, entre autres, parmi les raisons des pressions syndicales sur le gouvernement.
Toutes ces menaces et les spéculations politiques dans les médias créent des tensions qu’il faut apaiser pour aller aux prochaines élections. Car certains rêvent de manifestations empêchant un troisième mandat et surtout capables de pousser le président de la république à la sortie comme l’ex-président burkinabais Blaise Compaoré.