Plusieurs mouvements politiques au Sénégal ont signé la charte de non-violence en lien avec les élections locales prévues pour le 23 janvier prochain, ce jeudi 13 janvier, à l’occasion d’une cérémonie organisée à cet effet à l’hôtel Radisson Blu de Dakar.
Cette charte, initiée par le Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis), est le fruit de nombreuses séries de rencontres entre les différentes parties prenantes, et devrait assurer le déroulement d’élections apaisées.
Cependant, elle ne convainc pas toutes les parties, dot la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en langue wolof) qui a refusé d’apposer sa signature sur le document.
Cette coalition, lancée à quelques cinq mois des élections locales et conduite par l’opposant Ousmane Sonko, dit ne pas avoir confiance en Macky Sall, le président au pouvoir.
Le maire de la ville de Dakar, Soham Wardini, leader de la coalition «Bunt bi», qui a signé la première la charte, a exhorté ses collègues de la classe politique à adhérer à la démarche.
Alors que des affrontements entre partisans de différents partis entourent la campagne électorale, Wardini a indiqué qu’en signant le document, «nous donnerons l’exemple à toutes les personnes qui prônent la violence, et sur ce, nous devons nous battre contre cette violence».
«Nous sommes un pays de la Téranga, et ce qui arrive est vraiment déplorable, c’est pourquoi les femmes et les hommes politiques devraient tout faire pour maintenir la paix et la tranquillité dans le pays», a estimé Soham Wardini.