La deuxième partie d’un rapport sur la corruption d’Etat pendant la présidence de Jacob Zuma (2009-2018), a été remise mardi au président sud-africain, Cyril Ramaphosa.
Le second volet du rapport est «un nouveau pas significatif dans le travail que nous devons faire pour débarrasser notre pays de la corruption», a déclaré Ramaphosa, cité dans un communiqué.
La première partie du rapport, qui se penche sur la corruption au sein de la compagnie aérienne South African Airways (SAA) et de l’administration fiscale (SARS), a été remise le mois dernier au président qui devrait annoncer au parlement d’ici fin juin, d’éventuelles poursuites devant la justice.
La seconde partie remise mardi compte près de 650 pages. Elle inspecte les possibles collusions au sein de la société publique des chemins de fer Transnet, ainsi que dans une autre entreprise publique, le fabricant d’armes Denel.
«Au cours des quatre dernières années, la Commission a dressé un tableau inquiétant de la profondeur et des dommages causés par la corruption d’Etat», a reconnu le président Ramaphosa.
«Nous devons maintenant consacrer notre énergie aux recommandations de la Commission et prendre les mesures nécessaires pour nous assurer que nous ne serons jamais plus confrontés à une tel assaut sur les ressources publiques et le tissu de notre société», a-t-il dit.
La Commission du juge Raymond Zondo, créée en janvier 2018 juste avant que l’ancien chef d’Etat, englué dans les scandales, ne soit poussé à la démission, a entendu plus de 300 témoins qui ont mis en cause près de 1.500 personnes ou entités.