L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a signalé mercredi la présence d’un sous-variant d’Omicron (BA.2) dans 57 pays, plus contagieux que la version originale découverte au début de novembre en Afrique du Sud.
L’agence onusienne souligne que «les séquences désignées BA.2 ont été soumises au GISAID par 57 pays à ce jour», précisant que ce sous-variant représentait désormais plus de la moitié des séquences Omicron recueillies au cours des six dernières semaines dans plusieurs pays.
Omicron comprend déjà plusieurs sous-variants. L’OMS évoque «des lignées BA.1, BA.1.1, BA.2 et BA.3 de Pango» qui feraient toutes l’objet d’une surveillance. Les deux premières constitueraient, selon l’agence onusienne, plus de 96% des séquences Omicron téléchargées dans la base de données mondiale GISAID (Global Initiative on Sharing Avian Influenza Data).
L’OMS reconnaît que des zones d’ombre régneraient concernant les différences entre les sous-variants, d’où sa recommandation d’effectuer des études sur les caractéristiques du virus, notamment sur sa transmissibilité, sa capacité à échapper aux protections immunitaires et sa virulence.
Alors que la propagation mondiale du variant Omicron se poursuit rapidement, le nombre de cas d’infections consécutifs aux autres variants (Alpha, Beta, Gamma et Delta…) serait en diminution dans les six régions de l’OMS. Delta ne représente plus que 6,7% des cas, d’après l’OMS.
Selon un décompte établi mercredi par l’organisation mondiale de la santé, au total, la pandémie a fait officiellement plus de 5,66 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, sur plus de 376,4 millions de contaminations confirmées.