La Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République démocratique du Congo (RDC) a rendu public, ce jeudi 3 février, la feuille de route qui démarre avec le séminaire d’imprégnation ainsi que la production des outils de gestion du processus électoral, entre novembre 2021 et février 2022.
Le programme, qui couvre la période 2021-2027, prévoit l’organisation de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces dans la période allant de février à avril 2022, l’organisation des opérations de réception et traitement des candidatures aux scrutins directs, entre juillet et septembre 2023, et l’organisation du scrutin direct (présidentielle et législatives) qui interviendra entre septembre 2023 et décembre 2023.
Le président de la CENI, Denis Kadima qui avait déjà garanti, par le passé, la tenue de la présidentielle dans le délai, c’est-à-dire en décembre 2023, semble tenir parole. Il a promis que «le calendrier électoral (…) sera publié ultérieurement».
Toutefois ce responsable, dont la nomination à la tête de la CENI avait été boudée par l’opposition, a fait part de certaines contraintes qui pourraient agir sur le respect de la feuille de route. Après avoir rappelé que son équipe a commencé à travailler sur le dossier avec 28 mois de retard, Kadima a également évoqué les défis liés à la sécurité, aux moyens financiers, aux aspects techniques ou encore au cadre juridique qui reste encore à compléter.
«Si la méthodologie adoptée n’est pas respectée, nous aurons des difficultés à atteindre notre objectif ultime qui est celui de l’organisation des élections dans le délai», a-t-il prévenu, quoi que confiant.
Qu’à cela ne tienne, l’opposition, ainsi que les églises catholique et protestante (deux importantes confessions religieuses qui avaient aussi contesté la nomination de Kadima) tiennent au respect des échéances prévues par la Constitution.
Le Président Félix Tshisekedi entend briguer un second mandat. Certains partis politiques lui assurent déjà leur soutien, et c’est le cas entre autres, du Bloc uni pour la renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC) qui est membre de la coalition au pouvoir.