La Banque Mondiale et le Niger ont signé ce mercredi 03 février, un accord de financement du Programme sur la résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), d’un montant de 34 milliards de FCFA.
Le document a été paraphé par le ministre nigérien du Plan, Abdou Rabiou, et la directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Niger, Clara De Sousa.
Le financement, reparti à part égale de don et de crédit, bénéficiera à 600.000 acteurs des filières du niébé et de l’oignon dans quatre des huit régions du Niger, à savoir les régions de Diffa, Tahoua, Tillabéri et Zinder.
La Banque mondiale dit se mobiliser pour lutter contre l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, précisant que le FSRP a pour but de renforcer la résilience aux chocs des systèmes alimentaires dans la sous-région ouest-africaine.
La sécurité alimentaire au Niger «a connu une détérioration au fil du temps en raison de défis structurels et présente également une forte volatilité d’une année à l’autre, en raison d’événements climatiques imprévisibles et de l’insécurité», a estimé Clara De Sousa, ajoutant que le financement sert, entre autres, à «appuyer les efforts du gouvernement dans le cadre du Plan d’urgence alimentaire et de soutien aux populations vulnérables et anticiper les effets dans le court et moyen terme».
Elle a saisi l’occasion pour réitérer la volonté de la Banque mondiale de soutenir les efforts de Niamey dans le cadre des «projets structurants» visant le «développement inclusif et durable du Niger».
Le gouvernement nigérien a, pour sa part, salué l’aide de l’institution financière internationale, tout en promettant de ne ménager aucun effort pour une bonne exécution du programme, ainsi que l’atteinte des objectifs de développement qui lui sont assignés.
Soulignons que la première étape du FSRP concerne quatre pays, à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo.