Dans l’objectif de favoriser l’appropriation de l’accord de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) par des opérateurs économiques privés au Niger, les autorités de Niamey ont lancé lundi des ateliers de vulgarisation qui devraient toucher notamment les trois régions de Dosso, Maradi et Tahoua.
Ces ateliers sont organisés par le Ministère nigérien du Commerce en partenariat avec le Programme d’Appui à la mise en œuvre de la ZLECAf (GIZ/ZLECAf).
Les travaux ont démarré à Dosso où les opérateurs économiques sont instruits pendant deux jours (du 7 au 8 février) sur le concept de la ZLECAf, ses objectifs, ainsi que les prérogatives et défis liés à l’accord.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Commerce, Abdou Ibrahim, en présence du Coordonnateur national du GIZ-ZLECAf et des cadres du gouvernorat de la région de Dosso et du ministère du Commerce.
«La Zone de Libre Echange Continentale Africaine constitue une opportunité pour atténuer la vulnérabilité des économies africaines dans l’ordre économique mondial», a indiqué Abdou Ibrahim qui s’est livré à rappeler l’historique des négociations ayant conduit à la création du marché unique africain.
L’accord de la ZLECAf entre dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine qui met en avant une vision panafricaine durable pour une «Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, et représentant une force dynamique sur la scène mondiale».
Jusqu’ici, 54 sur les 55 Etats membres de l’Union ont signé l’accord et 40 Etats ont ratifié et déposé leurs instruments de ratification auprès de l’organisation continentale. La ZLECAf représente un marché unique pour les biens et services à destination d’une population de 1,2 milliards de personnes.