L’Accord de paix et de réconciliation au Mali, signé le 1er mars 2015 à Alger, a été vivement salué par des organisations aussi bien au niveau régional qu’au niveau international. Ainsi, ces mêmes institutions invitent inlassablement les groupes rebelles du Nord du Mali, qui ont réclamé un délai pour consulter leur base, de parapher également cet accord dans les plus brefs délais.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a «salué ce projet d’accord comme une étape importante vers la conclusion d’un accord global et inclusif pour une paix durable au Mali». L’ambassadeur français François Delattre, qui préside le Conseil en mars, a déclaré ce mercredi que les 15 pays membres du Conseil «encouragent les groupes armés de la Coordination à parapher l’accord» et invitent toutes les parties à «s’engager pour sa pleine et sincère mise en œuvre».
De même, la Commission de la CEDEAO a accueilli «avec beaucoup d’optimisme» ce projet d’accord qui, selon elle, est «l’aboutissement de plusieurs mois d’efforts inlassables et d’engagement sincère de toutes les parties aux négociations maliennes». Elle a également, à travers un communiqué rendu public ce mercredi, appelé «l’ensemble des acteurs concernés à procéder sans délai à la signature de ce document».
De son côté, l’Union africaine, qui s’était exprimée en premier, juste après la signature de l’Accord qu’elle a qualifié d’un «compromis équilibré prenant en compte les préoccupations de toutes les parties», a manifesté son regret face à l’attitude des groupes armés du Nord. Le communiqué de la Présidente de l’institution panafricaine a toutefois formulé son espoir que la Coordination des Mouvements de l’Azawad souscrira, dans de très brefs délais, audit Accord.
La Coordination n’exclut pas de parapher le texte en cas d’approbation de la population sur laquelle elle exerce son autorité.