La Gambie va accueillir le 23 mars prochain à Banjul, le huitième sommet africain de la finance islamique qui va servir de plateforme aux groupes de réflexion africains pour discuter de stratégies innovantes d’inclusion financière devant faciliter davantage le développement en Afrique.
Le Centre Al-Huda de banque et d’économie islamiques (CIBE) et les Emirats arabes unis sont les principaux organisateurs du Sommet africain de la finance islamique, en collaboration avec le ministère gambien du Commerce, de l’Industrie, de l’Intégration régionale et de l’Emploi.
L’ordre du jour du sommet comprendra une introduction à la finance islamique à partir du développement historique, des défis réglementaires et des opportunités.
Il va décrire le rôle du système financier islamique dans l’inclusion financière, la gouvernance et le cadre de conformité à la charia, et la mise en œuvre du système d’audit de la charia pour réglementer l’industrie financière islamique.
Selon Muhammad Zubair Mughal, Directeur général du CIBE, l’avenir de l’industrie de la finance islamique en Afrique est très prometteur, car bien que les pays africains soient confrontés à une myriade de défis socio-économiques, leurs économies sont sur la voie de la croissance.
Il estime que le moment est peut-être venu d’adopter les concepts de la finance islamique pour élaborer des politiques financières non seulement au niveau institutionnel mais aussi au niveau de l’Etat.
Mughal s’est dit convaincu que les dirigeants africains considéreront le système financier islamique comme la clé de la réalisation de leurs objectifs socio-économiques.
Présent dans 35 pays, le Centre Al-Huda de banque et d’économie islamiques est un organisme de recherche dans le secteur de la banque et de la finance islamiques, qui fournit des services de conseil et d’éducation de pointe en la matière.