A l’approche du 6ème Sommet Union européenne-Union Africaine qui doit se tenir les 17 et 18 février à Bruxelles, le chef du front Polisario, le sanguinaire Brahim Ghali hésite encore à faire le déplacement pour y participer, par crainte d’être arrêté à cause du mandat d’arrêt émis à son encontre en 2008, par les tribunaux espagnols, apprend-on de source digne de foi dans les camps de Tindouf.
Le chef du mouvement séparatiste sahraoui est en effet poursuivi par la justice espagnole, suite à des plaintes contre des crimes de génocide, de torture, de disparition forcée, d’exécutions extrajudiciaires, de violences sexuelles et de viol.
Pour rappel, le tortionnaire Brahim Ghali avait échappé à son arrestation lors de son admission en catimini fin avril 2021 en Espagne, sous la fausse identité de « Mohammed Benbattouch », pour des soins contre le coronavirus, grâce à l’interférence du régime algérien auprès du gouvernement espagnol qui lui a donné des garanties pour que Ghali ne soit pas arrêté lors de son séjour médical à Logroño.
Son voyage à Bruxelles, ajoutent la même source, semble plutôt, plus risqué compte tenu des relations spéciales qui unissent le Maroc à l’Union européenne dans les domaines politique, diplomatique, économique et sécuritaire.
D’autant plus, le régime vert-kaki algérien qui ne peut obtenir de l’Union européenne les mêmes garanties qu’il a obtenues à Madrid, va réfléchir deux fois avant d’autoriser le chef du Polisario à faire le déplacement à Bruxelles avec le risque d’être appréhendé.
A moins que le chef de l’armée algérienne, Said Chengriha et ses lieutenants cherchent l’opportunité de se débarrasser de ce tortionnaire devenu très embarrant, sans se salir les mains.
Les dirigeants de l’UE qui suivent de très près le développement de la grave crise diplomatique que le tortionnaire de Tindouf a crée entre l’Espagne et le Maroc et qui tarde à se dénouer, s’en passeraient fort bien d’une nouvelle brouille avec le Maroc, considéré comme un allié stratégique de la rive sud de la Méditerranée.
Les observateurs ont les eux rivés sur ce dossier très délicat qui pourrait en plus gâcher la fête à Bruxelles, d’autant plus que la chimérique république sahraouie «RASD» n’est pas reconnue par l’Union européenne au même titre que l’ONU.