Le Roi Mohammed VI a adressé vendredi au 6ème Sommet Union Européenne-Union Africaine, qui se tient les 17 et 18 février à Bruxelles, un discours dans lequel il a souligné la nécessité de “garantir l’éducation, accélérer la formation et l’employabilité de notre jeunesse, promouvoir la culture, ordonner la migration et la mobilité” comme enjeu du Partenariat euro-africain.
Le Souverain marocain a souligné que «c’est avec ces objectifs porteurs d’avenir, ajoute le Souverain marocain, que «notre approche du partenariat doit se mettre en phase », car, a-t-il dit, «ni l’Afrique ni l’Europe ne peuvent les atteindre en agissant de manière isolée ».
Le Roi Mohammed VI a également souhaité que les débats d’aujourd’hui puissent être un pas dans cette direction, estimant que «la vraie richesse du partenariat entre l’Union Africaine et l’Union Européenne, n’est pas de réunir 81 pays; c’est de les engager résolument vers la paix, la stabilité et la prospérité partagée ; c’est-à-dire, vers l’avenir de tous les citoyens, africains et européens».
Abordant la question migratoire, le Souverain marocain a indiqué que «la pandémie a démontré qu’en termes de mobilité, les migrants ne portent pas atteinte à l’économie. Ils ont même un impact positif, pour les pays d’accueil – où ils sont souvent des +travailleurs essentiels+ – et pour leurs pays d’origine”.
Le Roi Mohammed VI a appelé à “appréhender la question de la migration pour ce qu’elle est : non pas seulement un défi, mais bien plutôt un condensé d’opportunités”.
“Nous l’affirmons avec d’autant plus de conviction qu’en Notre qualité de Leader de l’Union Africaine sur la Question de la Migration, nous avons toujours souhaité dissiper les malentendus».
«Telle est d’ailleurs, a-t-il ajouté, la vocation de l’Observatoire Africain des Migrations, dont Nous avons impulsé la création : objectiver les données; rétablir les vérités; concilier les intérêts de l’Afrique et de l’Europe lorsqu’ils semblent contradictoires et substituer, au tout-sécuritaire, le continuum mobilité-développement, dans l’esprit humaniste du Pacte de Marrakech”.