Le président sénégalais, Macky Sall a lancé durant le week-end écoulé, le chantier de travaux de la deuxième phase du Train express régional (TER) de Dakar.
«Avec le TER et l’arrivée du BRT (Bus Rapide Transit), le Sénégal sera 1er en Afrique en transport public de masse. Le transport multimodal aura été une réalité. Les bus, les taxis et les cars «Ndiaga Ndiaye» seront interconnectés. La banlieue dakaroise sera naturellement servie», a déclaré le président Sall.
La ligne inaugurée en décembre 2021 sera prolongée de 19 km sur le tronçon entre Diamniadio et Diass où se trouve l’aéroport international de Dakar Blaise-Diagne. A terme, le trajet entre Dakar et l’aéroport, soit 57 km, se fera en 45 minutes avec le TER, selon l’agence publique qui assure la maîtrise d’ouvrage.
Les travaux, d’un montant de 204 milliards de FCFA (310 millions d’euros) seront financés notamment par la Banque islamique de développement (BID), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque d’investissement de la CEDEAO (BIDC) et des prêts français.
Le TER est un volet du Plan Sénégal Emergent (PSE), un programme de développement censé s’achever à l’horizon 2035, et initié par le président Sall, au pouvoir depuis 2012.
Le projet ferroviaire vise à désengorger Dakar, qui concentre sur 0,3% du territoire national, le cinquième des quelque 17 millions de Sénégalais et la quasi-totalité des activités économiques du pays.
Les embouteillages coûtent officiellement à la ville 152 millions d’euros par an. Le BRT dont les travaux sont actuellement en cours devrait pouvoir convoyer 300.000 voyageurs par jour.