La Tunisie et la Banque Africaine de Développement (BAD) ont signé, lundi 7 mars, un accord de financement d’un montant de 103,95 millions d’euros (environ 335 millions de dinars tunisien) pour la mise en œuvre de la deuxième phase du Projet de modernisation des infrastructures routières (PMIR-II).
L’accord a été paraphé par le ministre tunisien de l’Economie et de la Planification, Samir Said, et le directeur général du Bureau régional Afrique du Nord de la BAD en Tunisie, Mohamed Al-Azizi, en présence de la ministre tunisienne de l’Equipement et de l’Habitat, Sarah Zafarani.
Le Conseil d’administration de l’institution financière avait approuvé ce prêt le 17 décembre dernier à Abidjan. La BAD avait alors déclaré, dans un communiqué, que ce programme entend, en premier lieu, promouvoir un système de transport efficient et durable, capable de développer les échanges interrégionaux.
Selon les officiels tunisiens, la deuxième phase du PMIR-II va permettre de réhabiliter 230,6 km de routes classées desservant différents gouvernorats (Siliana, Kasserine, Kairouan, Sidi Bouzid et Gafsa) et de soutenir l’aménagement, en 2 x 2 voies, de la RN2 reliant Enfidha à Kairouan.
Le Projet de modernisation des infrastructures routières a été lancé en 2016 avec un coût total de 219,35 millions d’euros. La première phase, qui devrait s’achever à la fin de cette année, a ciblé la réhabilitation d’un linéaire de 719 km de routes classées dans 21 Gouvernorats et la création de 2602 emplois permanents et 204 micro-entreprises, à raison de 92 bénéficiaires pour la phase I et 112 pour la phase II.
Le cadre de la BAD a souligné que son institution a permis de moderniser durant la dernière décennie, plus de 70% du réseau routier classé en Tunisie, pour un montant de 1,2 milliard de dollars.