La Sous-secrétaire d’État américaine, Wendy Sherman qui a entamé ce mardi 8 mars, une visite au Maroc, a salué le leadership du Roi Mohammed VI dans la mise en œuvre d’un «agenda de réformes de grande envergure». Elle a réitéré à la même occasion, le soutien des Etats-Unis au plan d’autonomie marocain comme solution pour le règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
«Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie marocain comme sérieux, crédible et réaliste, et en tant qu’approche pouvant répondre aux aspirations des populations de la région”, a réaffirmé Mme Wendy Sherman à l’issue de ces concertations politiques avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
Les deux responsables ont eu des concertations politiques avant de co-présider la session du dialogue stratégique Maroc-États-Unis sur les questions politiques régionales.
Lors de cette rencontre tenue à Rabat, les deux parties ont exprimé leur “soutien ferme” à l’Envoyé Personnel du Secrétaire général de l’ONU, M. Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique relatif au Sahara, sous les auspices des Nations Unies, indique un communiqué conjoint ayant sanctionné les travaux de cette session du dialogue stratégique maroco-américain.
Bourita et Mme Sherman ont d’ailleurs évoqué la Déclaration conjointe, signée le 22 décembre 2020 par le Royaume du Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et l’Etat d’Israël, consacrant la reconnaissance américaine de la pleine souveraineté du Royaume sur son Sahara, de même qu’ils ont discuté des moyens de renforcer davantage cette coopération.
La Sous-secrétaire américaine a salué, dans ce sens, l’approfondissement continu des relations entre le Maroc et Israël après la normalisation de leurs relations diplomatiques.
Le dialogue stratégique Maroc-Etats-Unis sur les questions politiques régionales a été l’occasion pour les diplomaties américaine et marocaine de passer en revue une série de questions d’intérêt commun, dont la coopération dans le domaine de la sécurité et des droits de l’Homme, et d’aborder des questions d’ordre régional ayant trait au Sahel, à la Libye et à l’Ukraine.