Le coordonnateur national-adjoint du projet de développement de riziculture Dougdje Mahama a indiqué que la production nationale du riz au Cameroun avait augementé de 2000 ou 2.500 tonnes de plus grâce aux résultats satisfaisants obtenus par son projet. Bénéficiant des financements de la coopération japonaise, les riziculteurs camerounais ont réussi à augmenter leur production nationale de riz.
Depuis 2010 le Cameroun exécute une stratégie de développement de la culture de riz dans le pays. Il s’agit de porter la production nationale de 174.000 tonnes en 2010 à environ 650.000 tonnes en 2018. Les résultats obtenus grâce à ce projet sont très encourageants, a reconnu l’ambassadeur du Japon au Cameroun Tsutomu Arai. Mais le défi reste grand, car le projet du développement de riziculture enrayer par sa production les importations en riz qui sont estimées à plus de 400.000 tonnes chaque année.
Mis en œuvre en 2011, le projet de développement de culture de riz a pour objectif d’augmenter le nombre de producteurs de riz au Cameroun. Avec 152 tonnes de semences, mais réellement une centaine seulement mise à la disposition des producteurs camerounais, la production a atteint 2.500 tonnes de riz. « Nous envisageons augmenter la production des semences pour non seulement rendre possible le riz pluvial, mais aussi le riz irrigué, cette année », a promis Dougdje Mahama.
Les producteurs qui sont encore pour la plupart dépendants du projet ont dénoncé le manque de moyens financiers pour mener à bien leur culture. L’argent pourtant mobilisé par les Japonais n’est pas arrivé à temps aux producteurs à cause des procédures de décaissements parfois trop complexes. Ajoutée aux ravages des plantations causés par des oiseaux, cette difficulté a largement contribué à diminuer la production du riz. « Elle aurait pu être plus importante cette année, si nous n’avions pas connu tous ces problèmes », a soutenu Dougdje Mahama.