Le site d’information et d’investigation français Mediapart a publié ce lundi 9 mars des informations relatives à l’héritage qu’aurai légué l’ancien président de la République gabonaise, Omar Bongo Ondimba. Un legs estimé à environ 300 milliards de FCFA.
Suite au procès verbale de la réunion sur l’héritage du défunt président Bongo, le média Mediapart a publié ces documents confidentiels qui brossent un premier état des lieux de l’héritage de l’ancien président Omar Bongo.
Estimé a environ 300 milliards de FCFA, bien que loin de la réalité parce que certains sociétés civiles immobilières n’ont pas été comptabilisé à la succession, n’étonne pas le moindre gabonais.
Mediapart révèle plusieurs sources qui aurait permit au président Bongo de s’enrichir autant. Au moins deux entreprises françaises présentes sur place, Veolia et la BNP, sont citées et plusieurs sociétés immobilières impliquées. C’est une bombe à retardement pour la présidence d’Ali Bongo.
Toujours selon Mediapart, outre plusieurs comptes bancaires hexagonaux, la succession Bongo a intégré deux comptes offshores ouverts à la banque Martin Maurel de Monaco. Ces comptes sont d’ailleurs aujourd’hui dans le viseur de deux juges anticorruption français en charge de l’enquête sur les biens mal acquis.
Même si les éléments contenus dans ce PV n’offrent qu’une vision très partielle de la fortune des Bongo, celle-ci est déjà vertigineuse. Pour saisir l’ampleur de l’affaire, cela représente plus de 10 % du budget du Gabon pour 2015.
La famille présidentielle n’a pas encore réagit à cette publication mais chose certaine avec ce legs, Feu Bongo a réussi à placer sa famille à l’abri du besoin, par ses actifs immobiliers et ses parts sociales dans ces filiales multinationales.