Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a promis, ce jeudi 24 mars, une enveloppe de 2,8 milliards de dollars en faveur de l’Afrique du Sud, au cours des cinq prochaines années, pour soutenir les investissements des secteurs public et privé dans les domaines prioritaires (agriculture, énergies renouvelables, emploi des jeunes, fabrication de vaccins…), indique un communiqué de la BAD.
Quelque 400 millions de dollars seront consacrés à la Compagnie sud-africaine de production et de distribution d’électricité (Eskom) et à la transition vers les énergies renouvelables durant les trois prochaines années, a précisé le président de la BAD, Akinwumi Adesina, qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture de la Conférence sur l’investissement à Johannesburg.
«Aucune économie ne peut fonctionner sans un approvisionnement fiable en électricité», a, pour sa part, indiqué le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui a ouvert la Conférence. Il a expliqué que les transformations à opérer au sein du principal fournisseur d’énergie dans le pays (Eskom) font partie des réformes engagées par les autorités dans le secteur de l’énergie.
Ramaphosa a annoncé également la création en cours d’un groupe de travail présidentiel qui travaillera dans l’objectif de faire progresser la transition énergétique du pays vers une économie de transmission à faible émission de carbone.
Le dirigeant sud-africain a profité de cette rencontre pour informer sur les «réformes difficiles mais nécessaires» opérées dans différents secteurs en vue de stimuler la croissance de l’économie qui a été largement impactée par la pandémie de Covid-19, avec à l’affiche la perte de deux millions d’emplois.
Selon Adesina, la BAD travaille avec les partenaires internationaux, particulièrement les pays du G7, pour mettre en place une facilité de transition énergétique juste qui aidera ce pays d’Afrique australe à lever au moins 27 milliards de dollars.