Les députés de l’Assemblée nationale au Niger se sont réunis, mardi 5 avril à Niamey, pour la cérémonie officielle d’ouverture des travaux de leur première session ordinaire au titre de l’année 2022, en présence, entre autres, du Premier ministre, des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République, ou encore des ambassadeurs et représentants des organisations internationales accrédités au Niger.
Une révision de la Constitution figure dans l’ordre du jour de cette session, d’après le président de l’Assemblée nationale, Seini Oumarou, qui a présidé la cérémonie.
Si les modifications des lois fondamentales suscitent souvent des polémiques, car souvent utilisées par les autorités au pouvoir à des fins égoïstes, l’initiative de Niamey devrait s’exécuter sans soucis.
Selon un projet de loi adopté en Conseil des ministres le 24 mars passé, la modification consiste en l’intégration de la nouvelle dénomination de l’hymne national du pays qui devient «l’Hymne de la République» et qui passe de la «Nigérienne» à «L’Honneur de la Patrie».
«Plusieurs tentatives de relecture de l’hymne national ont été amorcées qui ont abouti à l’adoption d’un nouveau texte et d’une nouvelle mélodie, le tout consacrant ainsi ce qu’il est convenu d’appeler désormais ‘l’Hymne de la République’, dénommé ‘L’honneur de la Patrie’», avait alors expliqué le gouvernement.
Et de commenter, «nonobstant toutes les valeurs d’attachement à l’identité nationale et à la paix que ‘la Nigérienne’ promeut, force est de déplorer certaines insuffisances, en particulier le paternalisme».
D’autres sujets, sur lesquels vont se pencher les députés, concernent la révision du code de procédure pénale ainsi que l’examen du code minier. De même, l’Assemblée nationale procédera, selon Oumarou, à la révision de son règlement intérieur «afin de le débarrasser de certaines scories» qui ont pu gêner le déroulement des précédentes sessions.