Le chef de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco), M. Martin Kobler a annoncé en conférence de presse à Kinshasa, ce mercredi 11 mars que les relations entre le gouvernement congolais et l’ONU sont certes tendus mais qu’ils travaillent à un meilleur avenir.
Ce n’est plus un secret de polichinelle, depuis le retrait de la force onusienne de l’offensive contre les rebelles rwandais de la FDLR, le torchon brule entre le gouvernement du président Joseph Kabila et l’ONU.
Depuis le début de la phase opérationnelle fin février dans les provinces du Sud et Nord-Kivu, des sources diplomatiques font état d’une rupture totale de la coopération entre les Casques bleus et l’armée congolaise.
Mais ce mercredi M. Kobler a simplement reconnu que les relations entre la Monusco et le gouvernement, mais aussi le président de la République Joseph Kabila traversent juste un moment difficile et tendu.
Il a aussi par ailleurs démenti que l’armée et la Monusco aient cessé leur coopération en citant la poursuite d’opérations conjointes FARDC-Monusco contre un autre groupe rebelle ougandais, l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), dans le nord-est du pays.
Pour le chef de la mission onusienne il faille juste que cette offensive contre les rebelles rwandais soit menée conjointement par les forces armées congolaise et la Monusco dans le respect des droits de l’homme.
Il termine sa conférence en insistant sur ce qui lui parait important et impératif maintenant, à savoir rétablir la confiance entre la Monusco et le gouvernement congolais. « C’est très important de maintenant rétablir la confiance. Il faut avoir un pacte de confiance avec le gouvernement ».