Des informations contenues dans un rapport confidentiel du conseil de sécurité des Nations unies viennent d’être dévoilées par les médias ce jeudi 12 mars. Elles concernent la mission de l’ONU en République démocratique du Congo.
Alors que le chef de la diplomatie onusienne en RDC, M. Martin Kobler venait de plaider pour des relations apaisées et moins tendues entre le gouvernement congolais et la Monusco, voilà que cette fuite de documents pourraient les aggraver.
Toute la polémique autour de ce rapport commence quand le gouvernement congolais avait refusé tout soutien de la Monusco pour l’offensive contre les rebelles rwandais quand l’ONU avait publiquement demandé le remplacement de deux officiers en charge de ces opérations pour violation des droits de l’homme.
Depuis alors l’armée congolaise avait lancée seule l’offensive. Ce rapport issu du dernier rapport sur la mission de l’ONU révèle que la suspension qui visait les deux officiers s’élargissait en réalité à sept commandants de la police et de l’armée.
Toujours avec les mêmes chefs d’accusations à savoir graves violations des droits de l’homme. Sur 124 officiers de la police et de l’armée évalués, seulement sept ont été mis sur cette liste rouge ce qui implique qu’eux et leurs unités ne bénéficieront d’aucun soutien de la mission.
En réaction à cette fuite, le porte-parole du gouvernement, M. Lambert Mendé trouve que c’est juste certaines personnes à l’ONU qui vivent mal la décision du président congolais de mener seul les opérations contre les rebelles.
En plus personne n’a médiatisé les 22 officiers condamnés à Goma pour de graves crimes mais c’est seulement sur ces 7 officiers que s’acharnent ces politiciens.
Du côté de la Monusco, on assure que cette fuite n’est en rien politique et ne vise en tout cas pas à froisser davantage le gouvernement congolais.