Le poste de sécurité togolais de Kpinkankandi, situé dans la localité Kpinkankandi, dans la préfecture de Kpendal, à la frontière avec le Burkina Faso, a été, dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 mai, la cible d’une attaque menée par des hommes armés, et qui s’est soldée par au moins huit morts et dix blessés dans le rang des forces de défense et de sécurité togolais, selon le bilan officiel communiqué mercredi.
C’est la deuxième attaque terroriste que subit le nord du Togo en six mois après celle perpétrée début novembre dans la localité de Sanloanga, toujours près de la frontière avec le Burkina Faso, où les assailants ont été repoussés par l’armée togolaise et aucun dégât matériel ni humain n’avait été enregistré.
Lors de la dernière attaque, certaines sources indiquent que les assaillants lourdement armés seraient arrivés par dizaines sur des motos, au poste de sécurité de Kpinkankandi, où ils ont ouvert le feu sur des militaires togolais avant qu’un échange de tirs ait eu lieu.
Les autorités de Lomé qui ont évoqué «une violente attaque terroriste menée par un groupe d’individus lourdement armés, non encore identifiés», ont qualifié l’acte de «lâche et barbare». Les populations des localités concernées ont été appelées «à une vigilance accrue et à ne pas céder à la panique».
Les terroristes s’en prennent aussi maintenant aux pays ouest-africains qui n’étaient pratiquement pas visés par ces attaques. Le Bénin a enregistré plusieurs assauts à sa frontière avec le Burkina, en février et en avril dernier.