L’Etat de la Tanzanie a signé, samedi 11 juin, dans la capitale Dodoma, un accord-cadre avec les géants gaziers britannique Shell et norvégien Equinor, qui prévoit la construction d’un terminal de production et d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL).
Ce projet, de grande ampleur, a pris plusieurs années avant qu’un accord soit finalisé et paraphé. La cérémonie de signature a eu lieu en présence de la présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, de plusieurs membres du gouvernement et des dirigeants des deux sociétés.
Son coût est estimé à 30 milliards de dollars. Le terminal devant être installé dans la ville portuaire de Lindi (sud-est), sera normalement opérationnel d’ici à l’horizon 2029-2030.
«Nous n’avons jamais atteint ce stade de développement du gaz naturel dans l’histoire de notre pays. Nous sommes heureux que ce projet change considérablement notre économie», a souligné le ministre tanzanien de l’Energie January Makamba.
La Tanzanie dispose d’une importante réserve de gaz naturel liquéfié. Cette richesse, conjuguée à sa position géographique face au continent asiatique, concourt pour attirer de nombreux investisseurs étrangers.
«Le gaz tanzanien présente une énorme opportunité», a reconnu la directrice d’Equinor pour la Tanzanie, Unni Fjaer.
Samia Suluhu Hassan a écrit sur son compte Twitter, que «les 70.000 milliards de shillings qui seront investis entraîneront une révolution majeure pour stimuler notre économie et le bien-être des Tanzaniens».