L’ONG internationale «Réseau Unité pour le développement» a soumis au Conseil des Droits de l’Homme réuni du 13 juin au 8 juillet à Genève, des communications écrites dans lesquelles elle déplore la situation alarmante et les violations des droits des enfants dans les camps de Tindouf, au Sud-est de l’Algérie.
Le Président de l’ONG, Mohamed Vall Barka a saisi le Conseil des Droits de l’Homme au sujet des intimidations et de la répression que font subir les milices armées du Polisario aux civils et aux défenseurs des Droits humains dans les camps de Tindouf, et également sur l’exploitation des enfants à des fins militaires dans ces camps placés sous la tutelle des autorités algériennes.
Les camps de Tindouf, a-t-il souligné, sont devenus des endroits d’incubation de mercenaires qui sont ensuite recrutés par les groupes terroristes et les réseaux du crime organisé du trafic de tout bord, à cause de l’exploitation par le polisario des jeunes sans emploi qui cherchent à améliorer leurs conditions de vie par tous les moyens.
L’ONG a également attiré l’attention du Conseil des DH et de l’opinion publique internationale sur la responsabilité de l’État algérien et du Polisario, dans toutes les exactions et les abus commis dans les camps de Tindouf, y compris le crime de recrutement et d’exploitation des enfants mineurs dans les rangs des milices armées du Polisario engagées dans le conflit autour du Sahara marocain.
A signaler que l’ONG «Réseau Unité pour le développement» a adressé des copies de ses trois communications écrites à l’Assemblée Générale de l’ONU.