Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé jeudi dans un communiqué, que son patron, Akinwumi Adesina, se rendra le 18 juillet prochain à Marrakech, pour une visite de quatre jours au Maroc.
Durant ce déplacement, ajoute le texte, Adesina sera accompagné de la vice-présidente en charge du Développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services, ainsi que du vice-président chargé du Complexe du secteur privé, de l’infrastructure et de l’industrialisation.
L’institution explique que cette visite vient renouveler son engagement à renforcer le partenariat d’exception qui l’unit au Maroc durant plus d’un demi-siècle.
Dans le même communiqué, Adesina salue le partenariat avec le Royaume chérifien en déclarant notamment que «nous apprécions profondément notre partenariat avec le Royaume du Maroc. C’est un pays qui dispose d’un large portefeuille d’opérations de premier plan qui le positionne comme un leader dans de multiples domaines sur le continent africain».
Le Maroc, a-t-il affirmé, «a démontré comment un leadership visionnaire, la détermination et une bonne gestion des ressources peuvent se combiner pour permettre une émergence économique et un développement solides».
Durant son séjour au Maroc, Adesina prendra part à deux grands événements. Il assistera, le 19 juillet à l’assemblée générale d’Africa50, fonds panafricain dédié aux infrastructures basé à Casablanca. Le président de la BAD est également président du Conseil d’administration de ce fonds, créé à l’initiative de la Banque.
Il assistera également au Sommet des affaires Etats-Unis-Afrique qui ouvre ses portes le 19 juillet à Marrakech, sous le thème : «Construire l’Afrique ensemble».
Durant son séjour dans le Royaume, Adesina devrait échanger avec de hauts responsables marocains, des représentants du secteur privé et des partenaires de développement marocains et africains.
La BAD a investi au Maroc plus de 12 milliards d’euros durant les 50 dernières années dans les domaines entre autres, de la santé, l’agriculture, l’énergie, l’eau, les transports, le développement humain et le secteur financier.