Au cours du week-end, plusieurs appels ont été émis afin de dissuader Mario Draghi de quitter la présidence du Conseil des ministres afin d’éviter une énième crise politique et institutionnelle en Italie.
Pour rappel, le Premier ministre italien a démissionné la semaine dernière après que le Mouvement 5 Etoiles (M5S), un des partis membres de la coalition gouvernementale, ait refusé de l’appuyer lors d’un vote de confiance au parlement.
Néanmoins, le chef de l’Etat italien, Sergio Mattarella a rejeté sa démission avant de l’inviter à s’exprimer devant le Parlement au cours de cette semaine dans l’espoir d’arriver à un terrain d’entente.
Miné par des divisions en son sein, le M5S assure, pour sa part, qu’il n’a pas claqué la porte de la coalition au pouvoir, mais qu’il a demandé au chef du gouvernement de lui assurer qu’il concrétisera ses promesses politiques, à commencer par le salaire minimum.
Les maires de 110 localités italiennes, parmi lesquelles les 10 premières zones métropolitaines, ont appelé dans une lettre ouverte l’ensemble des parties à faire preuve de responsabilité.
«Nous, les maires, qui sommes appelés chaque jour à gérer et à résoudre les problèmes qui affligent nos citoyens, demandons à Mario Draghi d’aller de l’avant et d’expliquer au Parlement pourquoi le gouvernement doit continuer», ont-ils déclaré dans ce document.
Plusieurs fédérations industrielles, agricoles et commerciales ont aussi appelé l’exécutif à poursuivre son action sous les commandes de Mario Draghi.