Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, et son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, ont signé ce samedi à Pretoria, six nouveaux accords de partenariat entre leur deux pays, à l’issue d’une visite de 4 jours (du 20 au 23 juillet) du président ivoirien en Afrique du Sud.
Ces accords bilatéraux concernent le développement social et l’inclusion sociale, la coopération économique, la promotion du commerce et des investissements, ainsi que les transports. Ils s’ajoutent aux neuf accords conclus fin 2021, lors de la visite d’Etat de Ramaphosa à Abidjan, dans les secteurs agricole, militaire et énergétique, et ceux du transport aérien, de l’entrepreneuriat des jeunes, de la promotion féminine.
Le séjour du président ivoirien en Afrique du Sud a été inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale multisectorielle et a coïncidé avec le Forum des Affaires Afrique du Sud-Côte d’Ivoire, auquel il a participé, aux côtés de son homologue Ramaphosa, le vendredi 22 juillet à Pretoria.
Le Forum s’est tenu sous le thème général : «Accélérer le commerce et l’investissement entre l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire par des partenariats renforcés».
Plusieurs sujets d’actualité d’intérêt commun ou à portée internationale ont fait l’objet d’échanges entre les deux chefs d’Etat qui ont salué «la coopération exemplaire» entre leurs pays. Les vœux relatifs au renforcement de la coopération bilatérale et à l’accroissement des échanges commerciaux ont été émis.
Alors que le continent africain subi largement les impacts de la crise russo-ukrainienne, les deux dirigeants ont salué les dernières négociations entre la Russie et l’Ukraine qui ont abouti à la conclusion d’un accord devant permettre d’exporter entre 20 et 25 millions de tonnes de céréales bloquées en Ukraine depuis l’invasion russe. L’accord a été conclu avec le concours du président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Le dirigeant sud-africain espère que cet accord soit aussi un signal pour la fin du conflit russo-ukrainien. «Nous sommes donc satisfaits que cela puisse reprendre. Cet accord peut-il être perçu comme le signal d’une fin de conflit ? J’aimerais bien le croire, oui», a-t-il indiqué.