La production pétrolière libyenne a retrouvé son niveau d’avant la période d’arrêt allant de mi-avril à mi-juillet, soit 1,2 million de barils par jour, a annoncé le ministère libyen du Pétrole et du Gaz.
«Nous sommes heureux d’annoncer que nos cadences de production ont atteint les niveaux d’avant la force majeure de 1,2 million de barils par jour», a assuré, dans un communiqué, la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC).
Pour rappel, cette société, en charge de la gestion du monopole du brut libyen, avait déclaré l’état de force majeure en mi-avril, ce qui lui permettait de ne pas honorer ses engagements de livraison de pétrole.
Bien que disposant des plus importantes réserves pétrolières du continent africain, la Libye n’a pas profité de la manne pétrolière depuis le déclin du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
La Libye, qui fût longtemps durant à la tête des pays africains producteurs de pétrole, est devenue le théâtre d’une guerre civile et le lieu d’influences entre superpuissances qui appuient l’un ou l’autre des deux les camps rivaux qui se disputent le pouvoir.
En effet, deux administrations revendiquent la légitimité de l’impérium depuis mars : le gouvernement de Tripoli, basé à l’Ouest et chapeauté par Abdelhamid Dbeibah depuis l’année dernière, et celui de Fathi Bachagha, basé à Benghazi et soutenu par le camp de l’homme fort de l’Est libyen, le maréchal dissident Khalifa Haftar.