La Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) a déployé, lundi 1er août, une mission d’observation pour les élections générales du 9 août au Kenya.
La mission, qui séjournera dans le pays du 1er au 12 août, est composée de 52 membres issus d’institutions clés de gouvernance et indépendantes des Etats partenaires et des organisations de la société civile, et chapeautée par l’ex-président tanzanien, Jakaya Mrisho Kikwete.
Dans une déclaration à la presse à Nairobi, la capitale du Kenya, Kikwete a souligné que la CAE a la «conviction que l’observation régionale est essentielle pour améliorer la crédibilité des élections, renforcer le travail des groupes d’observateurs nationaux, et améliorer la confiance publique dans l’ensemble du processus électoral».
Pour rappel, la Commission de l’Union africaine (CUA), avait lancé à la demande du gouvernement kényan, une mission d’évaluation préélectorale dans ce pays d’Afrique de l’Est, du 16 au 20 mai 2022, pour examiner l’état de préparation des élections et promouvoir des élections pacifiques, crédibles et inclusives.
Cette mission africaine, composée de membres du Groupe des sages, d’experts électoraux indépendants et de personnel technique de la CUA, était «déployée conjointement avec les membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE)».
Les Kenyans vont élire un nouveau président, des députés et les gouverneurs. Concernant la présidentielle, les deux favoris sont William Ruto, l’actuel vice-président de la République et l’opposant Raila Odinga. Faute de pouvoir briguer un troisième mandat, le président sortant, Uhuru Kenyatta va quitter ses fonctions.
Le bloc sous-régional CAE est composé de sept pays, à savoir : le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Burundi, le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo (RDC).