En République démocratique du Congo (RDC), le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) est confronté à un déficit de financement, ce qui l’empêche de «répondre à l’ensemble des besoins humanitaires croissants des réfugiés et des personnes déplacées internes».
Mercredi, l’agence de l’ONU est revenue sur cette situation qu’elle avait déjà évoquée dans un communiqué daté du 30 juin 2022, dans lequel elle déplorait le fait que «seulement 19% du montant de 225 millions de dollars prévu au budget en début d’année, avaient été obtenus».
Un défaut de financement qui entrave les activités et «affecte de façon significative la vie des personnes contraintes de fuir» déplore le HCR affirmant que les besoins sont massifs en RDC. Au début de l’année, le pays accueillait plus d’un demi-million de réfugiés et de demandeurs d’asile.
«Au rythme actuel, 82% des personnes déplacées internes ne recevront pas d’aide adaptée en matière d’hébergement. De ce fait, elles seront forcées de dormir dans des églises, des écoles et des stades, en plein-air, ou risqueront de devoir rentrer chez elles malgré le risque d’être prises pour cible par des groupes armés», prévient le HCR.
L’agence met en garde sur le fait que «sans soutien supplémentaire», elle sera contrainte de «réduire les allocations d’aide en espèces et les kits pour les moyens de subsistance dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage».