Israël et le Jihad islamique palestinien de la Bande de Gaza ont annoncé une trêve obtenue grâce à une médiation de l’Egypte mettant fin aux raids de l’armée israélienne contre la bande de Gaza ayant fait depuis vendredi, 44 morts selon le Hamas.
Le cessez-le-feu est entré en vigueur hier dimanche à 23h30 heure locale. La trêve a semblé tenir bon dans la nuit, aucune partie ne faisant état de violation majeure de l’accord quatre heures après son entrée en vigueur.
Le ministère de la Santé du mouvement armé palestinien Hamas, au pouvoir dans l’enclave palestinienne sous blocus israélien depuis plus de quinze ans, a fait savoir qu’hier dimanche, 17 Palestiniens dont neuf enfants ont été tués par les raids israéliens notamment dans le camp de Jabaliya, la ville de Gaza et Rafah.
Selon un dernier bilan du ministère palestinien, outre des immeubles entiers détruits par les bombardements, l’opération israélienne dans Gaza a fait depuis vendredi, 44 morts, dont 15 enfants, et 360 blessés. En Israël, selon des secouristes, trois personnes ont été blessées par les tirs de roquettes depuis vendredi.
L’armée israélienne a justifié son opération lancée vendredi, par des tirs de centaines de roquettes à partir de Gaza et dont une grande majorité ont été interceptées, qualifiant ses raids d’«attaque préventive» contre le Jihad islamique, au cours de laquelle ses principaux chefs militaires à Gaza, Tayssir Al-Jabari et Khaled Mansour, ont été tués, de même que plusieurs combattants du groupe.
Les autorités israéliennes ont affirmé craindre des représailles du Jihad islamique après l’arrestation de Bassem Al-Saadi le 1er août en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël.
Dans le cadre de l’accord de trêve de dimanche soir, l’Egypte doit s’employer à obtenir la libération de Bassem Al-Saadi et de Khalil Awawdeh, un autre responsable du Jihad islamique détenu dans une prison israélienne depuis décembre 2021.