Les forces de sécurité camerounaises ont annoncé lundi avoir arrêté un groupe d’individus de nationalité centrafricaine, présentés comme étant des membres du mouvement rebelle centrafricain 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation).
Ces personnes, spécialisées dans des enlèvements de personnes et les demandes de rançons aux populations, ont été appréhendées par le Bataillon d’intervention rapide (BIR), une unité d’élite de l’armée camerounaise, dans la région de l’Adamaoua au nord du Cameroun, près de la frontalière avec la République centrafricaine (RCA).
Lors de leur arrestation, les personnes arrêtées, six au total, ont tenté de monnayer la libération d’une demi-douzaine de personnes enlevées dans les localités de Belel et Tignère, selon la radio nationale camerounaise.
Ces individus sont soupçonnés d’utiliser l’Adamaoua comme base arrière, ainsi que de zone de ravitaillement en argent et en vivres. «Une fouille des repaires de ces bandits a permis de déterminer leur nationalité centrafricaine, mais également de mettre la main sur plusieurs arsenaux de guerre constitués en majorité de fusils d’assaut de marque AK-47 et de munitions», rapportent des médias camerounais.