En raison d’une activité qui n’a pas repris assez vivement malgré la fin des restrictions dû au Covid-19, certaines entreprises en France, ont été obligées de baisser le rideau et le nombre des entreprises ayant fait faillite en juillet dernier, a progressé de 23,1% sur un an, d’après les données publiées hier mercredi par la Banque de France.
Durant la période de 12 mois se terminant fin juillet, 34.653 entreprises ont déclaré une cessation de paiements, soit 23,1% de plus que pour la même période finissant en juillet 2021. Avec l’hôtellerie-restauration et l’industrie, le commerce est l’un des secteurs les plus touchés.
Les très petites entreprises (TPE), sont aussi les plus impactées, avec des faillites en hausse de plus de 44%, ainsi que les petites entreprises (+36,4%). Les faillites d’entreprises de taille intermédiaire ont en revanche, reculé de 39,5%.
Mais si les défaillances d’entreprises augmentent, elles n’ont pas encore retrouvé le niveau d’avant la pandémie de Covid-19. Le niveau des défaillances d’entreprises reste, en valeur, inférieur de quelque 32% à celui d’avant la crise sanitaire.
Mais entre le ralentissement de l’activité dans les tribunaux de commerce et les mesures de soutien à la trésorerie des entreprises qui leur a évité la cessation de paiements, la politique de soutien durant la pandémie, même si elle est terminée pour l’essentiel, empêche encore d’établir un bilan exact de la santé financière des entreprises.
Certaines entreprises, notamment celles qui étaient déjà en difficulté avant la pandémie, sont fragilisées par la fin des aides de l’Etat et pourraient recevoir l’estocade avec la poursuite d’une inflation soutenue, conclut la Banque de France.