Le scandale du logiciel espion Pegasus refait surface avec le déplacement en Israël d’une commission d’enquête parlementaire européenne qui a été surprise d’apprendre que la société israélienne NSO qui commercialise ce logiciel avait des contrats actifs avec 12 pays des 27 membres de l’Union Européenne (UE).
Autre révélation d’importance, des employés de la société israélienne ont confié à la commission d’enquête qu’à l’heure actuelle, NSO travaillait avec 22 «utilisateurs finaux» -des appareils de sécurité et de renseignement et des forces de l’ordre- dans 12 pays européens, rapporte le quotidien israélien à grand tirage «Haaretz».
Dans certains de ces pays, il y a plus d’un client, le contrat n’étant pas conclu avec le pays, mais avec l’organisme exploitant, d’après les conclusions de la commission d’enquête européenne.
Voilà qui répond de manière claire aux assertions du consortium Forbidden Stories (regroupant 17 médias occidentaux) et d’Amnesty International par qui le scandale est arrivé et qui affirmaient à tort, que le seul Etat européen à utiliser le logiciel Pegasus est la Hongrie dirigée par Viktor Orban, véritable bête noire des mondialistes européens.
Ces médias se sont empressés de prendre pour cible et de manière sélective, certains pays comme le Maroc en omettant allègrement de citer le cas de leurs propres pays.
L’enquête a également mis en évidence les véritables motivations de ces médias, leur grande manipulation médiatique et politique à des fins non avouées et les allégations ciblées, menées tambour battant particulièrement contre le Maroc et certains pays, par Amnesty International et le consortium Forbidden Stories.
Ces révélations fracassantes viennent donc de dévoiler les véritables desseins de la campagne orchestrée par le consortium Forbidden et Amnesty International et qui dans le scandale du recours au logiciel espion Pegasus, ont ciblé certains pays et épargné d’autres dont les douze pays membres de l’UE.